Nom : Sinclair
Prénom : Stefen
Âge : 16 ans
Date de naissance : 21/09/1994
Physique : Peut-être justement à cause de ce venin maudit qui coule dans ses veines, ou tout simplement à cause de sa taille pas très grande, Stefen paraît plus jeune qu’il n’en a l’air (même s’il n’est devenu vampire que depuis sept mois). Il n’est pas le seul de sa race à s’être subitement vu doté d’un magnétisme et d’un charme particulier, même s’il ne semble pas s’en rendre compte et qu’il ne fait pas vraiment tout pour la mettre en valeur.
De sa peau pâle, froide et dure à ses muscles bien taillés et incroyablement puissants, en passant bien sûr par ses cernes mauves prononcées et ses yeux qui passent du vert émeraude à l’or terne, puis au marron et au noir selon sa faim et son humeur, toutes les caractéristiques des vampires s’y retrouvent. Ses cheveux, châtains ou cuivre selon la lumière, sont continuellement en bataille et lui arrivent nonchalamment devant ses grands yeux. Il porte aussi plusieurs boucles d’oreille à l’oreille gauche, petit souvenir de sa période « rébellion » après sa première fuite de chez son créateur.
Caractère : Le caractère de Stefen était déjà complexe avant sa transformation : inutile de préciser ce qu’il est devenu une fois que celui-ci s’est retrouvé à boire du sang et à se cacher des autres. Disons qu’il est constitué de plusieurs facettes pratiquement toutes opposées les unes aux autres, ce qui rend ses réactions difficiles à prévoir.
Celle qu’il montre le plus est sans doute la plus mystérieuse de ses personnalités, la plus distante, l’impassible, qu’il adopte généralement avec les personnes qu’il ne connaît pas ou qu’il ne juge pas digne de confiance (ou les humains en général). Il peut alors être asocial, parfois froid, quoiqu’un minimum poli de par son éducation. Sans doute cette facette n’est-elle que le rempart qu’il s’est construit pour ne pas s’attacher à tout le monde après la mort de sa mère et la sienne. Les avis divergent.
Pourtant, le garçon sans expression peut être très attentionné avec ses amis proches. Ce n’est qu’avec eux qu’il ose exprimer son côté attachant, serviable, gentil, fidèle, plutôt « enfant » et sur lequel on peut compter quoiqu’il arrive. Enfin, la dernière mais non des moindres, sa facette « animale », particulièrement active lorsqu’il a faim ou qu’il est contrarié. Dans ce mode là, Stefen est souvent totalement inconscient des risques, incontrôlable et parfois antipathique avec tout le monde.
En bref : vérifier la couleur de ses yeux. Plus ceux-ci deviennent foncés, plus son moral en pâtira.
Histoire : Stefen est né en Irlande (puis merde hein >.<) dans une famille relativement pauvre. Ses parents arrivaient sans mal à payer le loyer de leur maison, mais après la naissance de son frère Nathan, quatre ans plus tard, son père les laissa et sa mère fut obligée de dénicher un deuxième job pour permettre d’arrondir les fins de mois.
Néanmoins, malgré ces problèmes financiers qui devenaient de plus en plus importants, Stefen et Nathan eurent une enfance des plus joyeuses. Le premier se montrait d’ailleurs assez turbulent, même trop, mais en raison de ses points brillants au collège et du regard d’ange qu’il avait appris à reproduire n’importe quand, tout le monde finissait par passer l’éponge. Puis on est gosse qu’une fois, non ?
Lui et son frère étaient liés comme les deux doigts de la main, et plus le temps passait, plus ils apprirent à se coordonner pour remonter le moral de leur maternité, devenue presque dépressive à cause de leurs dettes.
Mais alors que le futur vampire était âgé de quatorze ans, les Sinclair furent obligés de quitter leur maison pour s’installer dans un appartement près de Londres, faute de loyer. Stefen ne s’adapta jamais à ce nouveau pays. Pour une raison inconnue, il ne parvenait pas à s’approcher des autres sans se retrouver intimidé. Bientôt, il eut quand même le loisir de recevoir quelques insultes sur sa solitude pour passer le temps, mais il ne pouvait s’en plaindre à personne. Petit à petit, il commença alors à s’y habituer. En tant que « le petit rejeté », il y était bien obligé...
C’est alors que sa mère rencontra William, un homme dont elle tomba amoureuse et qui finit rapidement par les sortir de leurs problèmes d’argent. Sauf que Stefen n’aimait pas son nouveau père, indépendamment de ce qu’il fit pour eux. Sans doute que ses soucis personnels l’empêchaient de profiter de la nouvelle vie qui se profilait devant eux. Juste une mauvaise phase à passer...
Sauf qu’elle ne faisait que commencer, la mauvaise phase. Une nuit, durant les vacances de Noël, un incendie se déclara sans raison apparente à l’appartement inférieur au leur. Le feu se propagea rapidement à l’immeuble entier, mais à quatre heures du matin, peu de gens sont éveillés, même en étant aussi insomniaques que Stefen.
Les pompiers évacuèrent le plus de monde possible, les deux frères restant totalement paralysés par la fournaise. Au final, seule une dizaine de survivants furent évacués. Les deux garçons en faisaient partie. Pas leurs parents.
Étant donné qu’ils n’avaient aucune autre famille, Stefen et Nathan furent placés dans un orphelinat du centre de Londres. Complètement déboussolé et abattu par la souffrance, accentuée par le comportement agressif que les autres jeunes avaient décidé de garder avec lui, Stefen tomba dans une dépression après même pas une semaine. Trois jours plus tard, il fugua de l’orphelinat. Seul.
Bien sûr, il ne se rendit compte de son erreur que trop tard. Le garçon n’avait aucun endroit où aller, rien à manger, il était en proie au froid de Janvier et, maintenant, était vraiment seul au monde. Fuir les policiers ne fut pas dur, au contraire. Il n’eut qu’à se réfugier dans une impasse et à attendre, puisque personne ne le recherchait vraiment.
Il passa une semaine là, agenouillé au pied de ce mur, à pleurer. Lui qui avait autrefois été le garçon qui enjouait tout le monde par son simple optimisme, il se retrouvait au fond du trou à seulement quinze ans. Puis, en désespoir de cause, il se résigna à attendre la mort, à défaut d’autre chose.
Des fois, c’est bizarre, la vie...
« Qu’est-ce que tu fais là, petite chose ? »
Il sursauta. Face à lui se tenait une silhouette, magnifique malgré l’obscurité totale dans laquelle ils étaient plongés. Désespéré, Stefen s’empressa de lui raconter pourquoi il était là, son déménagement, la mort de ses parents et sa tristesse. Il aurait donné n’importe quoi pour que cet inconnu à la voix de velours accepte de l’héberger chez lui, rien que durant un petit moment. Il n’avait pas vu que ses yeux étaient d’un noir d’encre.
Cet homme s’appelait Erik. Aussitôt après que Stefen lui eût confié son malheur, il acquiesça silencieusement et demanda :
« Tu voudrais une autre vie, c’est ça ? Voudrais-tu que... que je m’occupe de toi ? »
À quoi Stefen répondit bien sûr par l’affirmatif. Quel autre choix avait-il, de toute façon ? Que lui restait-il de sa vie à cause de sa bêtise ? Comment aurait-il pu deviner, lui, que cet inconnu lui bondirait dessus et planterait ses dents au creux de son épaule ? Comment aurait-il pu savoir qu’il tomberait inconscient sur le coup uniquement pour sentir une douleur insoutenable, perçante et dominante lui brûler tout le bras et se propager petit à petit dans son corps à son réveil ?
Mais la douleur finit par passer, dévastant tout sur son passage. Quatre jours de torture au bout desquels il sortit physiquement et mentalement transformé. Erik était assis à son chevet, impassible, mais les prunelles brillant maintenant d’une magnifique couleur pourpre. C’est lui qui l’aida à se relever, uniquement pour lui montrer ce qui avait changé.
Les aliments n’avaient plus de goûts. Le soleil lui brûlait la peau. Seul le sang humain était capable d’étancher cette faim ignoble, mais nourrissant aussi cette autre chose en lui. Durant les premiers jours, Erik resta nébuleux sur ce qu’il lui arrivait, mais au bout d’un moment, les choses furent tirées au clair : non seulement il existait des êtres qui n’avaient rien d’humain en ce monde, mais en plus, ce dernier lui avait délibérément et définitivement enlevé cette dernière parcelle d’humanité qui lui restait.
Il serait un vampire à jamais.
Révolté, Stefen finit par se battre avec le vampire, lequel se laissa frapper sans bouger le petit doigt. Après quoi il s’échappa de nouveau, refusant d’adhérer à cette race et cette idée. Il essaya bien de jeûner, mais il n’avait pas la volonté nécessaire de résister à l’appel du sang. De plus, il devait s’en nourrir nettement moins souvent qu’avec des aliments normaux. Avec cet état de fait et ces facultés, force et sens nouveaux, il aurait bien de quoi se débrouiller seuls durant quelques mois. Malheureusement, ses pouvoirs évoluaient de manière bien trop anarchique pour pouvoir être maîtrisés. Aussi, une simple rencontre avec les jeunes londonniens avec lesquels il s’entendait si bien lui suffit à lui enlever de la tête le fait de rester humain. À contrecoeur, après un mois d’errance sans but précis, Stefen finit donc par retourner auprès d’Erik.
Ayant déjà prévu sa réaction par cœur, le vampire l’accueillit à bras ouverts. Stefen ne lui avait jamais pardonné son geste, mais il se laissa tout de même enseigner les bases de la magie par son nouveau mentor. Après plusieurs semaines, à fore de pratique et d’habitude, le garçon devint finalement capable d’ouvrir une porte sans en arracher la clinche, de distinguer les conversations qui se tenaient à côté de lui où à l’autre bout de la rue et à marcher en ville sans ressentir la moindre once de faim dans la gorge.
Il était vampire depuis sept mois lorsque Erik, qui voulait aller plus loin dans l’apprentissage de Stefen et qui, surtout, était las de l’humeur massacrante de ce dernier envers lui, lui mentionna le nom d’une école de magie pour leurs semblables. Le garçon refusa sur le coup, mais après une journée supplémentaire avec l’homme qui lui avait ôté la vie, il boucla son unique valise et sauta dans le premier bateau en partance pour Malte.
Parce que le sang anglais, ça va bien cinq minutes, mais après...
Race : Vampire
Éléments : Terre et Glace (relativement chaotique comme maîtrise, d'ailleurs)
Signe particulier : Une cicatrice en demi-cercle à la base du cou, près de l’omoplate droite, signe de la morsure d’Erik. Si ce n’est ça, je citerais aussi la couleur changeante de ses yeux...
Animal de compagnie : Un hippopotame... Nan je rigole, rien ^^
Jeu 22 Mar - 20:14
